Tout chat, tout moi

« Le chat » par Théodore de Banville

Portrait de Théodore de Banville
Théodore de Banville à l'âge de 39 ans (1862)
Portrait réalisé par Benedict Masson (1819-1893) Crédits photo: domaine public

Tout animal est supérieur à l’homme par ce qu’il y a en lui de divin, c’est-à-dire par l’instinct. Or, de tous les animaux, le Chat est celui chez lequel l’instinct est le plus persistant, le plus impossible à tuer. Sauvage ou domestique, il reste lui-même, obstinément, avec une sérénité absolue, et aussi rien ne peut lui faire perdre sa beauté et sa grâce suprême. Il n’y a pas de condition si humble et si vile qui arrive à le dégrader, parce qu’il n’y consent pas, et qu’il garde toujours la seule liberté qui puisse être accordée aux créatures, c’est-à-dire la volonté et la résolution arrêtée d’être libre.
Le chat — Théodore de Banville (1882)

Le Chat par Théodore de Banville — L’intégrale en livre ePub (46 KB)

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