Comment le chat se déplace-t-il? Il marche, court, escalade ou court. Voyons comment ces mouvements se décomposent.
En tant que bon chasseur, le chat se doit d’être rapide, agile et silencieux. Il peut compter, pour ce faire, sur une structure osseuse appropriée, des muscles puissants et des membres bien articulés.
La marche
Pour une simple foulée de marche, le chat utilise un minimum d’énergie pour un maximum d’effet. La séquence de déplacement des pattes est la suivante:
- l’avancée de la patte postérieure gauche
- l’avancée de la patte antérieure droite
- l’avancée de la patte postérieure droite
- l’avancée de la patte antérieure gauche
Comme la masse corporelle du chat est plus près de la tête que de la queue, les pattes antérieures ont davantage un rôle de soutien, tandis que les pattes postérieures assument un rôle de poussée.
La course
Les chats sont les spécialistes de la course sur courte distance. Leurs pattes sont tout à fait adaptées à des courses à grande vitesse, de courte durée.
Le chat se propulse avec ses 2 pattes postérieures, puis pose une patte antérieure et déplace ensuite le poids de son corps vers l’autre patte antérieure.
Au cours d’un sprint, il n’y a pas que les pattes qui bougent. Le chat met à profit la grande souplesse de sa colonne vertébrale pour pouvoir allonger sa foulée. Quand la vitesse de déplacement augmente, la distance qui sépare la pose des pattes gauches et droites diminuent. Le rythme de course se maintient, mais la distance parcourue à chaque foulée augmente.
Au cours d’une seule séquence de déplacement, le chat parvient à franchir 3 fois la longueur de son corps, ce qui correspond à une vitesse d’environ 50 km/h. Pour rappel, le guépard, son parent sauvage, peut atteindre une vitesse de pointe de 110 km/h.
L’escalade
Grâce à la forte musculature de son dos et de ses pattes arrière, le chat peut très facilement grimper. Cela commence généralement par un saut pour gagner rapidement de la hauteur. En sortant ses griffes des pattes antérieures, il peut facilement s’agripper et trouver à s’arrêter.
Pour la descente, les choses se compliquent: les griffes des pattes postérieures n’ont pas la bonne forme et leurs muscles ne parviennent pas à retenir le chat. C’est la raison pour laquelle il faut de temps à autre faire redescendre des chats qui sont imprudemment monté à des arbres. D’autres chats trouveront seuls la solution en redescendant à reculons. Il peut compter sur ses pattes avant et leurs griffes pour bien s’accrocher, les pattes arrière s’accrochent comme elles peuvent. Le tout témoigne d’une certaine maladresse.
Le saut
Comme pour l’escalade, la musculature des pattes postérieures et du dos fournit la poussée nécessaire. Tout d’abord, le chat prend bien appui sur le sol avec l’arrière train: les articulations de la hanche, du genou et de l’extrémité de la patte sont repliées. Ces articulations n’ont quasiment pas de mobilité latérale. Dès que les muscles se tendent, toute la puissance est transférée dans le sens longitudinal par rapport au corps, ce qui propulse rapidement le corps en avant.